Sécurité & protection

L’une des fonctions premières d’un habitat est de protéger ses occupants et leurs biens des agressions extérieures. La sécurité est donc une notion intrinsèquement liée à celle de bien-être chez soi. Cela recouvre la prévention de tout type de risque, qu’il s’agisse des risques naturels (tempêtes, inondations, séismes…), des risques sanitaires (plomb, amiante, nuisibles…), des risques d’incendie, ou encore des risques d’effraction et de cambriolage. Ce sont ces deux dernières catégories que cherchent à réduire les équipements du type alarme.

Risques d’incendie et risques d’intrusion, des règlementations différentes

Au même titre que les risques d’incendie, les risques d’intrusion constituent une menace réelle pour le logement et ses occupants. Pour autant, ils ne bénéficient pas d’une réglementation aussi poussée.

Quelles conséquences pour l’usager ?

La conséquence la plus lourde est que le constructeur n’est pas tenu aux mêmes obligations vis-à-vis de ces deux catégories de risques. Ainsi, dans le cas des risques d’intrusion, le niveau de protection prévue à la livraison du bâtiment ne requiert pas d’obligation légale et relève entièrement des exigences du commanditaire - un client particulier dans le cas d’une maison individuelle, un bailleur ou un promoteur dans le cas d’un immeuble collectif.

Quelles dispositions exiger au stade la construction ?

Pour un non-professionnel, il est délicat de jauger le niveau de protection minimal requis. Gardez en tête que les points de vulnérabilité sont tous les accès potentiels au logement, à savoir : les portes, les fenêtres et les portes-fenêtres situées en rez-de-chaussée, la toiture. Il est possible d’exiger du constructeur de poser des portes et des fenêtres résistantes, afin de retarder l’effraction. Dans le cadre d’un programme collectif, il faut être vigilant au niveau du contrôle d’accès.  

Les dispositifs qui permettant de sécuriser son logement contre les risques d’intrusion

Comme on vient de le voir, la sécurité de la maison et sa protection contre les risques d’intrusion relève plutôt de la responsabilité individuelle que des obligations législatives. C’est donc à chacun de définir ses besoins en matière de protection. Pensez à procéder au choix de votre équipement de sécurité en concordance avec les modalités stipulées par votre contrat d’assurance habitation. En effet, les niveaux de dédommagement varient en fonction du niveau de protection de votre logement.

Contrôle d’accès

Généralement limité aux parties communes des habitations collectives, le contrôle d’accès permet, comme son nom l’indique, de faire vérifier l’identité d’une personne et son habilitation à pénétrer le bâtiment. Cela peut se faire par l’intermédiaire d’un interphone / vidéophone. Dans le cadre d’un système totalement informatisé, il y a trois manières de prouver son identité :

• grâce à une information connue (mot de passe, code) ;
• grâce à un objet en sa possession (carte à puce, badge) ;
• grâce à une caractéristique physique propre (biométrie : iris, empreinte digitale).

Il convient de souligner que les contrôles d’accès type vidéophone ont un fort pouvoir dissuasif auprès des éventuels intrus.

Protection de la porte d’entrée

Le deuxième niveau de protection concerne la porte d’entrée. De nos jours, le dispositif le plus courant est la mise en place d’une serrure multiploints. Une serrure trois à cinq points résistera aux tentatives de crochetage des cambrioleurs. En comparaison avec un système de serrures multiples, la serrure multipoints a l’avantage d’être actionnée à l’aide d’une clé unique et d’être donc simple d’utilisation au quotidien.

D’autres dispositifs peuvent compléter la protection de la porte : barre blindée, chaîne, cylindre de porte…

Pensez par ailleurs à sécuriser l’ensemble des points d’accès, en particulier vos portes-fenêtres situées en rez-de-chaussée.

Alarmes et télésurveillance

Les méthodes de cambriolage sont de plus en plus sophistiquées et arrivent de mieux en mieux à se déjouer des protections de porte. Il est donc recommandé de compléter l’équipement de la porte par la mise en place d’alarmes de sécurité, voire d’un système de télésurveillance. Ce type de dispositif est particulièrement utile en cas d’absences longues et/ou répétées. Autrefois relativement marginale, l’alarme fait de nos jours partie des équipements courants de la maison et s’intègre parfaitement à la vie quotidienne du foyer, grâce à son design discret et sa simplicité d’utilisation.