Alarme et securité

Il faut dire que la police se montre résolument perplexe face à la multiplication des installations (12 000 pour le seul canton de Vaud). Si elle leur nie toute utilité pour les cas d’agression et de prise d’otages, elle est plus nuancée pour ce qui est des effractions, en relevant toute- fois que, dans… 99% des cas, on a affaire à une fausse alarme!

Un propriétaire informé en vaut deux. Voici donc quelques clés pour protéger ses biens sans être grugé, sachant une fois encore qu’on se trouve sur un marché peu réglementé, avec 200 installateurs et 14 centrales de surveillance pour la seule région lémanique!

Plusieurs types d'alarmes

Il existe deux grandes catégories d'alarmes.

Les premières détectent physiquement l'ouverture d'une porte ou d'une fenêtre, ce qui implique que toutes les ouvertures soient équipées d'un dispositif de contact relié à une centrale. Leur installation est donc lourde et coûteuse. Les plus répandues se fondent sur des détecteurs de présence (système à infrarouge) ou sur des détecteurs de changement de pression, qui réagissent par exemple au bris d'une vitre ou à l'ouverture d'une porte. Certains installateurs combinent les deux approches.

Le principal inconvénient des systèmes à infrarouge (plus indiqués pour les locaux industriels et commerciaux), c'est qu'ils agissent lorsque le cambrioleur est déjà dans votre maison. A l'inverse, les détecteurs de pression et de bruit vont réagir alors que le malfaiteur est encore hors de la maison ce qui fait une grosse différence si vous êtes dans votre chambre à coucher. Il observe en effet que les cambrioleurs amateurs qui, en Suisse, cherchent exclusivement l'argent liquide et les bijoux en or, commettent d'énormes dégâts s'ils n'ont rien trouvé.