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La détection par ouverture d'une porte ou fenêtre

Une ouverture, qu’elle soit une porte, une fenêtre, un portail, une trappe, une baie vitrée ou autre est un moyen d’accès vers une zone plus ou moins importante. Pour prévenir d’une intrusion dans cette zone, pour détecter toute tentative d’entrée et pour signaler toute effraction menant à cette zone, parmi les autres modes de détection, celui-ci est essentiel.

Ce système d’alarme existe en autant de formes qu’il y a de type d’ouvertures. Il faut également prendre en compte les dimensions, les caractéristiques et les matériaux de fabrication de l’alerte. Quoi qu’il en soit, il y a des tailles standards pour ce genre de dispositif et elles peuvent être adaptées selon la situation.

Les éléments constitutifs

De manière générale, un détecteur d’ouverture est composé de deux parties. L’une d’entre elles est fixée sur l’encadrement. Quant à l’autre, ce sera sur le battant qu’elle sera installée. Ce principe est valable autant pour les capteurs magnétiques que pour les dispositifs mécaniques.

Ces deux éléments, dont l’un est fixe et l’autre mobile, sont utilisés avec la technique ILS ou interrupteur à lames souples. Même configuration pour les rubans de détection et les fils tendus. Il est pratique d’installer la partie électrique sur la partie mobile de l’accès.

Types et fonctionnements

Ce système d’alarme est appelé détecteur d’état dans la mesure où en service, son objectif est de signaler tout accès aux ouvertures alors qu’elles sont toutes fermées. De ce fait, il fait partie des alarmes dites périmétriques. En plus des ouvertures classiques, les volets roulants et les entrées coulissantes sont aussi pris en charge.

Un détecteur d’ouverture peut être divisé en trois groupes. Il y a ceux qui sont conçus pour les portes et les fenêtres. Ce sont les contacts. Il y a aussi ceux qui sont dédiés aux portails et ouvrants métalliques. Ce sont les sabots. Enfin, il y a les barrières infrarouges. Pour ce cas précis, un émetteur et un capteur se synchronisent pour signaler toute intrusion en périphérie.

Capteurs à contact mécanique

Les contacts comme les sabots peuvent être de type mécanique ou magnétique. Un capteur à contact mécanique avec le passage ou non du courant électrique. Quand une ouverture est fermée, le contact l’est également. Ce qui a pour effet de faire passer le courant. Dès que l’issue est ouverte, le courant est interrompu. C’est ainsi que l’alerte fonctionne.

Capteurs à contact magnétique

Un détecteur à contact magnétique est composé d’une part d’un ILS fixé à la partie mobile et d’autre part par un aimant fixé à la partie immobile. Ce dernier est également relié au cycle de détection. Quand l’aimant est fermé, c'est-à-dire en contact avec la partie conducteur de l’ILS, le courant passe. Quand c’est ouvert, le courant est interrompu. Cela va activer l’alerte.

Barrières infrarouges

Ce système de sécurité utilise des faisceaux infrarouges pour dresser un bouclier de protection invisible à l’œil nu. Il peut très bien se trouver sur les clôtures, sur les murs ou encore à l’entrée principale. Pour ce faire, l’émetteur diffuse en continu les rayons. Le récepteur les analyse et les traite. L’information est transmise à la centrale qui va déclencher l’alarme si une intrusion est confirmée.

Des capteurs disponibles sur le marché

D’autres techniques ont été aussi intégrées dans les détecteurs d’ouverture. Parmi elles, il y a les rubans. Pour de raisons pratiques, ils peuvent être soit en étain soit argentés ou dorés. En tout cas, ils sont conducteurs. Ils forment alors un circuit. Dès que ce dernier venait à s’interrompre, l’alerte est donnée.

Les fils tendus sont simples d’usage mais particulièrement efficaces, surtout pour les ouvertures en bois. Un fil conducteur est encastré dans les parois et portes. Si un choc casse le fil, l’alarme est activée. Ce principe a été amélioré pour sécuriser les chambres fortes.

Les capteurs de choc se distinguent par leur diversité. La seule chose qui les unit est leur capteur par vibration. Plus précisément, le dispositif analyse l’amplitude ou l’accélération des vibrations dans l'air. Il en va de même pour leur durée et de leur impulsion. Il intègre également un spectre qui mesure la fréquence des oscillations.

Les détecteurs de chocs à masselotte et à bile, les capteurs sismiques, les câbles détecteurs ou encore les capteurs de bris de verre sont tous concernés. La performance de leur système repose sur l’étude et l'analyse des vibrations.